Quel est ton retour sur Boulazac : qu’est-ce qui a manqué et comment améliorer cela ?
Clairement, ce qui a manqué c’est : aborder le match avec beaucoup d’intensité, d’être en action. On l’a été seulement un quart temps à Boulazac. Beaucoup de stats le démontrent, notamment les points encaissés sur trois quarts temps sur quatre. On a réellement joué à notre réel niveau, que ce soit en attaque ou en défense, sur un quart temps. Forcément, ce n’est pas assez quand on est à l’extérieur, chez une équipe qui a une dynamique de montée, un effectif à 60% de joueurs qui sont restés, une philosophie assimilée avec l’entraîneur qui est restée. Forcément, tu ne peux pas gagner le match, donc c’est beaucoup de frustration. Notre début de semaine a été d’essayer de faire en sorte qu’il y ait une réelle prise de confiance, que notre état d’esprit n’ait pas été le meilleur, en tout cas celui pour aborder un match d’un début de championnat.
Quel est l’état d’esprit du groupe avant d’affronter l’LDLC ASVEL à domicile ?
Tous conscients qu’on n’a pas fait assez pour gagner et pour ramener cette victoire. Forcément, il y a beaucoup de remises en question. Les joueurs ont aussi compris le message qu’on voulait faire passer dans l’approche. Pour que, dès dimanche, contre une équipe qui sera d’un autre calibre, d’une équipe d’Euroligue prétendant au titre national, avec de meilleurs joueurs, une meilleure équipe, une profondeur de banc, il va falloir aborder ce match-là conquérant.
Face à l’ASVEL, sur quels points faudra-t-il être particulièrement vigilants ?
Surtout, ne pas laisser installer leur rythme, parce qu’ils vont avoir joué quatre fois dans la semaine. En une semaine, ils auront fait quatre matchs. Ce sera à nous d’imposer un rythme des deux côtés du terrain. C’est pour ça que tout ce qui n’a pas été la semaine dernière, il va falloir qu’on le répète. Imposer notre rythme, jouer avec beaucoup d’envie, beaucoup d’agressivité et justement les empêcher de dérouler leur jeu, parce qu’ils ont un jeu collectif qui est déjà en place, avec beaucoup de joueurs qui sont aussi restés d’une année sur l’autre. Ils ont déjà une certaine fluidité dans leur jeu, on l’a vu contre Nancy, donc il va falloir qu’on les stoppe. Offensivement, il faudra qu’on les stoppe et qu’on soit aussi en capacité d’imposer notre rythme.
Jouer à Pierre Ratte, devant les supporters, qu’est-ce que cela peut apporter face à une équipe comme celle-ci ?
Ça va être un sixième homme qui va nous porter, qui va nous pousser dans nos retranchements, dans nos limites, parce qu’il faudra qu’on joue à ce niveau-là pour l’emporter contre Villeurbanne, c’est notre sixième homme à la maison, il faut qu’on montre un visage très conquérant, agressif, intense, et c’est vrai qu’ils le font de la même manière, avec leur voix, avec les tambours. Ils nous poussent et il va falloir qu’on réponde à ce niveau-là pour qu’on les emmène avec nous.