Q : Défaite de l’équipe le week-end dernier, quels enseignements en tirer ?
R : Beaucoup d’enseignements parce que déjà, ce que j’ai pu un peu dire après le match, c’est que les simples basiques n’ont pas été respectées. Quand dans le sport, effectivement, on manque d’intensité, d’engagement, de solidarité. À un moment donné on a commencé à moins, être collectivement en place. Alors qu’en première mi-temps, on a quand même vu des choses intéressantes, même si on était derrière au score. Et au fur et à mesure de la rencontre, on s’est effectivement éparpillé, nous, dans notre basket. Et effectivement, ces vertus qui sont des basiques dans le sport, on a commencé à ne plus les concrétiser, à ne plus le faire. Ce qui a amené aussi énormément de doutes et de manques de confiance.
Q : Quelles sont les attentes du match à Monaco ? Le bon moment pour se relancer ?
R : Forcément, un peu comme à l’image de L’ASVEL, où on ne part pas favori. Forcément, c’est une équipe d’EuroLeague, on n’a rien à perdre, retrouver ses vertus collectives. Parce que cette équipe, elle a été construite comme ça, en ayant des gros fondamentaux défensifs et de l’engagement, de l’intensité. Et un partage aussi du ballon en attaque, ce qu’on a un peu moins vu sur les derniers matchs. Justement, profiter de ce match là pour retrouver cette dynamique, qui a été la nôtre il y a encore 15 jours.
Q : Quels ont été les axes de travail cette semaine ?
R : Exactement sur ce que je viens de dire, sur les efforts. Retravailler collectivement ensemble, faire les efforts ensemble. Avoir une prise de conscience parce qu’une chose, c’est de le faire à l’entraînement, une autre, c’est de le faire en match. Et cette prise de conscience, le match est beaucoup plus important que la semaine. Si on arrive à faire des choses la semaine, il faut les reproduire en match. Et qu’il y ait cette prise de conscience que c’est tous ensemble aussi, dans l’effort, dans l’adversité, dans le partage, qu’on puisse avoir le succès collectif.
Q : Comment est préparé un match dans ce contexte, de plus face à une équipe d’Euroleague ?
R : Justement, en ayant cette volonté de se focaliser un petit peu plus sur nous, sur notre basket, et de lâcher un peu les chevaux, si je puis dire, et de prendre confiance, de tenter d’aller vers l’avant, d’être entreprenant.
Q : Pour le déplacement à Monaco, les joueurs se sentent revanchards ?
Je l’espère. En tout cas, c’est le message qu’on a fait passer tout de suite lors du premier entraînement. C’est qu’il faut avoir cette volonté de réagir le plus vite possible. Et d’autant plus face à un adversaire qui, face à nous, si on n’est pas au maximum de nos intentions et de l’intensité, c’est un adversaire qui a tellement de qualité qu’il peut vraiment nous impacter. Donc, à nous de lâcher les chevaux, comme on dit.