Héros d’un certain match face à Angers, Loïc dispute actuellement sa deuxième saison sous les couleurs du Saint-Quentin Basket-Ball. Avec un rôle défini sur le parquet et un sourire communicatif durant toute la semaine, l’arrière belge prend cette année sa revanche sur la première division.
Entre deux entraînements individuels et collectifs, notre arrière belge a pris le temps de répondre brièvement à nos questions ⤵️
Nous arrivons tranquillement à la moitié de la saison, comment te sens-tu d’un point de vue personnel ?
Personnellement, je vais bien. Je me sens bien à Saint-Quentin car c’est une ville qui me plaît. Les gens sont bienveillants, et j’ai mes habitudes qui me conviennent.
Tu disais en conférence de presse que ton rôle avait légèrement changé pour devenir un arrière créateur. Peux-tu nous parler un peu de ce nouveau rôle ?
Je pense que ce n’est pas un nouveau rôle ; c’est ce que l’entraîneur m’avait demandé depuis mon arrivée l’année dernière à Saint-Quentin. Cependant, je pense que mon rôle de créateur a été réduit par rapport à la saison dernière grâce à l’éclosion de Lucas dans ce secteur et à l’arrivée de Tyger, qui est plus un playmaker que Terrell.
Tu avais déjà connu la Betclic Élite avec Orléans, certaines personnes parlaient de revanche sur ce championnat pour toi, c’est le cas ?
Bien sûr ! Car je ne veux pas retrouver le goût d’une descente à nouveau, surtout après une si belle montée que nous avons eue la saison dernière.
En parlant de cette montée, tu as été élu meilleur joueur du match contre Angers, scellant notre titre de champion de France de Pro B…
C’est sûrement un de mes plus grands moments dans ma carrière, déjà premièrement parce que c’était l’un des premiers matchs auxquels ma maman est venue depuis plusieurs années, plus mes amis qui sont venus pour l’événement. Excepté ça, l’importance du match, surtout avoir un titre, ce n’est pas donné à tout le monde, et puis évidemment, ma performance malgré mon temps de jeu limité.
Cette année, tu es le joueur le plus âgé dans un effectif relativement jeune. As-tu aussi un rôle en dehors du terrain en tant que « grand frère » avec tes coéquipiers ?
Oui, étant donné que je suis le joueur avec le plus d’expérience, je conseille beaucoup les étrangers, car certains découvrent l’Europe, d’autres depuis peu. Étant plus jeune, j’aurais aimé avoir un ancien qui aurait pu me guider, alors j’essaie de donner tout ce que je peux au groupe.
On a commencé l’interview par un bilan personnel, finissons par un bilan collectif : comment trouves-tu l’équipe après 15 matchs de championnat ?
On est avec un bilan très positif pour les gens de l’extérieur, mais je peux vous dire que dans notre groupe, on veut toujours plus. Ce qui est normal, quand on veut être compétitif, on ne se satisfait pas de ce qu’on a. C’est un groupe qui vit bien mais qui n’est pas rassasié.