SOIR DE MATCH 🆚 STRASBOURG

L’ENJEU DU MATCH

La victoire pour une qualification en Leaders Cup

Après une brève trêve pour les fêtes de fin d’année et tout juste revenu de Galatasaray, le SQBB reçoit ce soir la SIG Strasbourg. Après une belle victoire face au Portel ici même et une défaite à Bourg en Bresse, le SQBB veut prendre une nouvelle victoire et s’assurer du maintien en Betclic ELITE le plus vite possible. Mais également se donner encore plus de plaisir car une victoire ce soir enverrait le SQBB à Caen pour disputer une deuxième Leaders Cup consécutive en février prochain. Pour cela, il va falloir venir à bout des Strasbourgeois engagés sur ces mêmes objectifs avec la qualification à la Leaders Cup. Autant dire, que c’est une véritable finale qui se joue ce soir entre 2 équipes ambitieuses du championnat. Mais une chose est certaine, les fêtes de fin d’année et la mini trêve n’ont pas éteint le volcan prêt de nouveau à entrer en éruption pour conduire les Phenix dans le Top 8. #ENSEMBLE.

L’ADVERSAIRE

Le vent nouveau de Strasbourg

La saison dernière, la SIG Strasbourg avait manqué sa qualification aux play-offs, ce qui n’était pas arrivé depuis 2012. Après de nombreux remaniements à la tête du club et de l’équipe, la SIG Strasbourg est bien décidée à rejouer les têtes d’affiche dans ce championnat de Betclic ELITE pour ouvrir une nouvelle ère à ce club. Laurent Vila (48 ans) en provenance de Cholet avec près de 25 ans d’expérience en tant qu’entraîneur arrive à la SIG Strasbourg, qu’il connait bien puisqu’il a débuté à Colmar en tant que coach des cadets France et de l’équipe féminine en nationale 1B. Désormais sur le banc strasbourgeois, en qualité de coach principal, il a composé une équipe construite sur la jeunesse en capacité de réussir les objectifs de la nouvelle direction du club. Avec un nouveau logo, de nouveaux maillots dessinés par Matt Pokora (Actionnaire et Directeur artistique de la SIG) et de nouvelles ambitions, la SIG Strasbourg n’hésite pas à dire qu’il souffle un vent de modernité dans ce club et sur le Rhénus Sport. À une rencontre de la fin des matchs aller, force est de constater que cet objectif de renouveau est presque atteint même si pour finir dans le Top 8, il reste une marche à gravir ce soir à Pierre Ratte face au SQBB.

A SURVEILLER

Brice Dessert

Très courtisé durant l’intersaison par de nombreux clubs y compris les plus huppés de Betclic ELITE, Il a décidé finalement de s’engager pour 3 ans avec la SIG Strasbourg. Brice Dessert (2,12 m – 21 ans) arrive en Alsace en provenance de Blois. Formé à Ris-Orangis et ensuite au Pôle France, il avait démarré sa carrière professionnelle à Rouen en 2021-2022 avant de rejoindre Blois en Betclic ELITE la saison suivante. Pivot de grande taille costaud et athlétique, il espère confirmer ses immenses progrès à Strasbourg. En fin de saison 2023-2024, il avait déjà brillé au Rhénus lors d’une victoire de l’ADA Blois avec 18 points et 11 rebonds. Ce qui a fait dire à Laurent Vila en début de saison : « Je suis très content que Brice ait signé avec nous. C’est un joueur très ambitieux, avec une grande capacité de travail et qui, au-delà de tout ce qu’il a fait cette saison avec Blois, progresse et va progresser ». Malgré une blessure qui l’a éloigné des parquets depuis le 8 décembre dernier, le MVP du mois d’octobre 2024 est revenu à la compétition contre Nanterre le 26 décembre dernier pour reprendre sa marche en avant. De beaux duels en perspective ce soir sous les paniers de Pierre Ratte.

LA JOURNEE #15 DE BETCLIC ELITE

Avant d’en finir avec la phase aller de Betclic ELITE, Cholet et Lyon-Villeurbanne se partagent la place de leader devant Paris, Monaco et Bourg en Bresse. Ces équipes d’ores et déjà qualifiées pour la Leaders Cup. Derrière, la lutte va être âpre entre St Quentin, Le Mans, Strasbourg, Nancy, Nanterre et Gravelines-Dunkerque pour prendre les 3 derniers tickets pour cette compétition. Plus bas dans le classement, Le Portel et La Rochelle sont en grande difficulté avant d’aborder les matchs retours, cruciaux pour leur maintien en Betclic ELITE.

Après s’être fait peur jusqu’à la dernière minute de jeu contre le Stade Rochelais, l’ASVEL s’est finalement imposée (75-79) et revient à la hauteur de Cholet en tête du championnat avec 11 victoires pour 3 défaites. Justement, le leader Cholet a laissé le derby au Mans Sarthe Basket (92-86) qui a dominé les choletais, incapables de répondre à l’agressivité et à l’impact physique imposée par les sarthois dans la raquette. Sortant de 4 défaites consécutives toutes compétitions confondues, le Paris Basketball a retrouvé le goût de la victoire en s’imposant dans sa salle face au Limoges CSP (96-88) et consolide sa place sur le podium du championnat. Après avoir été malmené durant les 15 premières minutes de jeu, l’AS Monaco, avec le retour de Nick Calathes à Gaston-Médecin, a fait exploser la défense de l’Elan Chalon (109-82) et se qualifie pour la Leaders Cup. Au terme d’un très beau match entre les cinquièmes du classement, c’est finalement la JL Bourg qui s’est imposée devant un SQBB trop irrégulier (96-85) pour espérer gagner à l’Ekinox. Après ses belles victoires contre La Rochelle et Dijon, la SIG Strasbourg a chuté face à Nanterre en grande forme actuellement (88-95) et devra s’imposer ce soir face au SQBB pour se qualifier pour la Leaders Cup. Grâce à un Shevon Thompson une nouvelle fois impérial (24 points et 14 rebonds), le SLUC Nancy est parvenu à s’imposer au Chaudron face à l’ESSM Le Portel (76-85) plongeant les portelois dans le doute. Pourtant menée durant une grosse partie du match, la JDA Dijon est parvenue à s’imposer sur le parquet de Gravelines-Dunkerque (83-84) permettant aux bourguignons de s’éloigner un peu de la zone rouge.

INTERVIEW

Au retour de Galatasaray, Loïc Schwartz fait pour nous un premier bilan du championnat avant le dernier match de la phase aller de Betclic ELITE.

« Je n’avais jamais joué devant un tel public avant »

Q : En début de saison, tu as choisi de rester à St Quentin. Que trouves-tu ici que tu n’as pas trouvé dans les équipes pour lesquelles tu as déjà jouées ?

R : La première chose déjà, j’ai un coach qui m’a mis en confiance. Souvent, les entraineurs te recrutent et durant la saison, tu dois prouver ta valeur. A St Quentin, Julien me connait bien depuis pas mal de temps, il sait ce que je peux faire et il m’a mis en confiance. C’est très rare d’avoir cette grande confiance. Et puis, il a su encore monter un bon groupe de joueurs qui s’entendent bien et c’est parfois difficile de tous s’entendre dans une équipe. Et j’ai trouvé ça ici durant 3 années d’affilée. La deuxième chose, j’aime St Quentin. Et puis la troisième chose, je n’avais jamais joué devant un tel public avant. A domicile, quand le public te pousse comme ici, c’est un très gros plus et ça fait vraiment plaisir. La ville et le club vivent pour le basket, même en Belgique, je n’avais pas vu ça. C’est très rare de voir ça. Je ne l’ai pas vu ailleurs qu’à St Quentin.

Q : Est-ce que ta façon de jouer à évoluer avec Julien depuis 3 saisons ?

R : Clairement oui. Mon jeu a vraiment évolué. Maintenant, je connais beaucoup plus que mon rôle. Il faut pouvoir s’adapter au style de jeu du coach et celui de Julien est d’être très agressif défensivement. Je pensais être un bon défenseur quand je suis arrivé mais je me suis encore amélioré et je comprends ce qu’est le haut niveau défensif. J’ai aussi augmenté mon leadership parce que j’ai pris de l’expérience, je suis un « vétéran » maintenant.  Oui, je pense vraiment que j’ai amélioré mon impact défensif et mon leadership dans le groupe.

Q : Tu me disais tout à l’heure que c’est rare d’avoir des groupes aussi intéressants qu’à St Quentin, comment vit cette équipe en 2024/2025 ?

R : Je pense que sur le terrain, nous sommes des joueurs exigeants. On veut tous réussir, on veut tous se développer. Depuis notre montée de PRO B en Betclic ELITE où on fait 6^ème la saison dernière, les anciens joueurs, on se dit, ouais, on veut progresser, encore progresser. On le sait, On veut que le club progresse aussi. Et pour les nouveaux, ils veulent faire mieux que ceux qui étaient là avant eux. Ils veulent marquer le coup et mettre leur empreinte sur cette équipe. Je pense que ça, ça crée un groupe ambitieux avec beaucoup d’envies et qui veut montrer de belles choses.

Q : Et le fait de disputer une Coupe d’Europe, qu’est-ce que cela vous apporte ?

R : Déjà, je pense que le fait d’aller à l’étranger, c’est très bien pour le groupe parce qu’il doit absolument vivre ensemble et je pense que ça crée une meilleure cohésion d’équipe. Au lieu de rentrer chez toi après l’entrainement chacun de ton côté, on est très souvent ensemble. Même si la Coupe d’Europe reste le même sport où on joue à cinq contre cinq avec deux paniers et un ballon, la différence entre le championnat de France et la Coupe d’Europe, c’est le style de jeu qui est complétement différent. En France, je ne dirai pas que toutes les équipes jouent de la même manière mais on a une façon de jouer qui est vraiment typique au basket français. C’est athlétique, c’est physique, ça court vite. Alors qu’en Europe c’est différent. On doit s’habituer à d’autres façons de jouer. En Espagne, le ballon tourne très vite, les joueurs se passent la balle comme si c’était du handball. En Turquie, il y a des joueurs avec des qualités individuelles bien au-dessus de la moyenne et chaque joueur est une menace. Chaque championnat a ses spécificités. Et donc c’est un plaisir de pouvoir jouer une compétition européenne comme ça, on découvre d’autres choses et on ne tombe pas dans une routine, une routine qu’on pourrait avoir quand on joue uniquement le championnat français.

Q : Je suppose que ce championnat européen vous fait progresser, à la fois collectivement et individuellement ?

R : Ouais, bien sûr, parce que ça nous permet de nous adapter à d’autres adversaires. On joue contre des joueurs tellement de haut niveau qu’on est mieux préparé lorsqu’on revient jouer le championnat de France. Cette semaine à Galatasaray, on a eu un match si intense que samedi, on ne peut que pouvoir mieux rivaliser face à un autre adversaire.

Q : Revenons au championnat de France. Avec 8 victoires pour 6 défaites, quel bilan tires-tu de la première partie du championnat ?

R : C’est bien mais personnellement et étant exigeant avec moi-même, je me dis qu’on aurait pu faire mieux. Maintenant, en prenant un peu de hauteur et vu de l’extérieur, c’est bien ce que l’on a fait. Il ne faut pas oublier d’où l’on vient. Chaque année, nous devons prouver en tant qu’équipe de St Quentin, qu’être avec ce bilan-là, il faut pouvoir l’apprécier.

Q : Pour se qualifier en Leaders Cup, le SQBB devra gagner contre Strasbourg, que devrez-vous faire pour vous imposer ce soir ?

R : Il faut que l’on garde notre identité défensive, c’est ça le plus important. On ne l’a pas toujours eu à tous les matchs et je pense, c’est ça qui a causé la plupart de nos défaites. Si défensivement, on est au point et qu’on respecte les règles du coaching qu’on a préparées cette semaine, on a toutes nos chances. Il faudra qu’on soit hyper collectif, qu’on reste dans nos systèmes et qu’on joue comme une vraie équipe et je pense qu’à ce moment-là, on devrait avoir un bilan positif face à Strasbourg. On a un coach très exigeant et c’est pour cela qu’on a des succès. On a bien préparé ce match, rien n’a été laissé au hasard. Julien ne prend aucun match pour acquis.

DU CÔTÉ DE L’ASSOCIATION

Plusieurs de nos joueurs et joueuses ont représenté le département de l’Aisne au TIC (Tournoi Inter-Comité) à Caen du 27 au 29 décembre. Une belle expérience pour eux.

Les Espoirs ELITE reçoivent Strasbourg ce samedi 11 janvier à 14 heures 30 au Palais des Sports Pierre Ratte. 

Premier match pour nos U15 Élite en poule haute ce dimanche 12 janvier à 13 heures 15 face à Mulhouse. Rendez-vous au Gymnase Bertrand Gamess pour les encourager.

Le prochain loto du club se déroulera le 9 février à la salle Verdun. N’hésitez pas à prendre contact via les réseaux sociaux de l’association : SQBB JSC pour vous inscrire.